lundi 1 février 2016

Runes (Ednah Walters)

Tome 1

Raine Cooper, une jeune femme de dix-sept ans, traverse une période difficile, entre la disparition de son père, le comportement fantasque de sa mère et le déménagement prochain de son petit ami. La dernière chose dont elle a besoin en ce moment, c'est l'arrivée de Torin St James, un nouveau voisin mystérieux au sourire taquin qui la fixe avec insistance dès qu'elle croise son regard.

Raine est attirée malgré elle par le charme ténébreux de Torin, jusqu'à ce qu'il lui sauve la vie à l'aide de marques étranges. Elle comprend alors qu'il est différent des autres. Or depuis qu'il l'a guérie, quelque chose a changé en elle. En proie à des sentiments contradictoires, son cœur balance : doit-elle le fuir ou tomber dans ses bras ?

Effrayée par ce qui lui arrive, elle décide d'en savoir plus sur cet énigmatique jeune homme. Mais plus elle s'approche de la vérité, plus ce qu'elle découvre se révèle sinistre. L'histoire de Torin est liée à une mythologie ancestrale et elle s'y retrouve mêlée contre son gré. Raine et ses amis sont en danger. Elle doit choisir son camp, mais le mauvais choix pourrait lui coûter la vie.

À l’heure qu’il est, je suis un peu fracassée, mais histoire de ne pas procrastiner et d’être à jour dans mes chroniques, j’essaie de taper celle-ci ! Trêve de blablas.

Runes 1 est l’histoire de Raine, ou Lorraine Cooper, qui voit sa vie fortement chamboulée du jour au lendemain. Son père a disparu depuis 3 mois, elle essaie de faire comprendre à son meilleur ami qu’elle voudrait qu’ils aillent plus loin, et là, un bel inconnu à la répartie cinglante apparaît dans son quartier. Elle a beau essayer de ne pas s’en approcher, rien n’y fait : il n’est pas normal et ce qu’il cache pourrait bien tout transformer. Torin est fortement lié à une mythologie méconnue et fascinante qui prendra rapidement Raine dans ses filets… bien malgré elle.

Mon résumé est tout pourri et celui de la quatrième de couverture est génial, ne vous focalisez pas dessus. Difficile de passer après quelque chose de très bien, hein.

Bon ! Et si je vous disais que j’ai presque eu un coup de cœur pour cette histoire, mh ? Je trouve que c’est une bonne entrée en matière. J’ai sincèrement adhéré à l’univers d’Ednah Walters, à cette mythologie nordique totalement innovante pour moi, aux personnages franchement charismatiques et à l’intrigue tout à fait fascinante !

Blop, on remet tout ça dans l’ordre dans ma tête. Les personnages sont charismatiques, c’est totalement vrai. Enfin, pas pour tous, mais pour Raine et Torin, assurément ! Raine est têtue, possède une bonne répartie, et sait considérer la situation sous des angles intéressants. Parfois, j’ai vraiment été étonnée de sa manière de voir les choses, parce que j’aurais eu exactement la même ! Quant à Torin, sa répartie et son charme ténébreux m’ont véritablement fait fondre. En revanche, si Eirik m’avait paru mignon au début, il m’a vite agacée, tout comme Cora, la meilleure amie de Raine, qui m’a souvent secoué le pompon du bonnet.

L’intrigue est tout simplement fascinante : elle mêle à la fois une romance compliquée (triangle amoureux ? Là ça passe parce que c’est différent, je vous dirai pas pourquoi), une mythologie peu connue et des scènes du quotidien tout à fait banales, ce qui confère à l’ensemble un réalisme très, très appréciable. Chaque chose prend son temps, et même si parfois, j’ai eu des reflets de Twilight dans le nez, ça s’est vite estompé.

Oui, parce que la romance m’a vraiment fait penser à Twilight. Sauf que je crois que je préfère celle-ci. Quoiqu’on ne puisse pas comparer. Bref ! Typiquement, lui sait tout, elle rien, et pourtant, on sent que chacun a un pouvoir sur l’autre, et bon sang de bonsoir, quelle sensualité ! J’ai tellement adhéré ! J’en frissonnais des pieds à la tête, cramponnée à ma liseuse ! Et j’en demandais plus, plus, plus ! (sans passer dans de l’érotisme, évidemment)

La plume aussi m’a paru très fraîche, fluide et moderne. Pertinente, aussi, puisque les émotions m’ont semblé très justes, les réflexions de Raine très ciblées et les tournures de phrases semblaient travaillées. Là, je pense qu’on peut saluer le travail de traduction, aussi, parce que ça m’a semblé fidèle : il y avait un réel esprit dans ce que je lisais.

La fin ? C’est là que j’ai manqué le coup de cœur : cette complication/dénouement m’a à la fois ravie pour un point et déçue pour un autre. Je crois que j’ai trop vu ce genre de difficulté pour l’accepter. J’aurais voulu quelque chose à la hauteur de ce qui avait été présenté tout au long du roman, même si ce qui a été trouvé reste judicieux. Du coup, je me demande comment notre auteure va se dépêtrer dans le tome 2, et si elle parviendra à me faire ressentir autant de trucs que dans ce tome 1.

En conclusion, Runes 1 a été une excellente surprise pour moi : de la romance totalement sensuelle et compliquée, à l’intrigue qui mêle beaucoup de réalisme avec une mythologie que nous voyons très peu mais très renseignée et élaborée à mes yeux… il y a eu de quoi adhérer. J’ai sincèrement été embarquée et j’en redemande, vraiment, même si certains personnages m’ont agacée, même si la fin m’a un peu déçue bien qu’elle soit logique… même. Même, parce que c’était trop bon, trop prenant et addictif, original et fascinant pour que je m’en lasse !
Vous ne connaissez pas Runes ? Mais alors, vous faites quoi ? Foncez ! C’est une perle ! Je lui attribue un 18/20 bien mérité !



Tome 2 : Immortels 



Quand Raine Cooper veut quelque chose, rien ne peut l’arrêter…

Raine a enfin découvert que son magnifique voisin, Torin St James, est une légende directement issue de la mythologie nordique. Elle éprouve pour lui des sentiments profonds. Quant à Torin, il est fou de Raine au point d’enfreindre la seule règle qui régit sa vie : ne jamais tomber amoureux d’une mortelle. Le problème, c’est qu’il ne se souvient plus d’elle, depuis que des Nornes – des divinités nordiques – ont effacé sa mémoire afin de le punir d’avoir osé les défier.

Mais Raine va élaborer un plan…

Elle va pousser Torin à oublier une fois de plus son unique règle en tombant à nouveau amoureux d’elle. Pourtant, elle ne va pas tarder à apprendre que même les plans les mieux ficelés ne fonctionnent pas quand on a affaire à des divinités et des êtres surnaturels. Au désespoir, Raine va alors faire des choix qui risqueront non seulement de la séparer de Torin, mais aussi d’entraîner la destruction de tous ceux qu’elle aime.

Aaaaah, qu’est-ce que j’étais contente de recevoir cette suite ! Il ne faisait aucun doute pour moi que j’allais passer un excellent moment de lecture… et je suis très heureuse et fière de me dire que je ne me suis pas trompée !

Dans Immortels, Raine va tout mettre en œuvre pour reconquérir Torin, qui l’a oubliée à cause des Nornes. La tâche va s’avérer ardue, d’autant plus que ces mégères rôdent autour d’elle en lui indiquant qu’Eirik est en danger. Mais pourquoi ? Et comment l’aider ? Parviendra-t-elle à récupérer son amour et à sauver ses amis ?

Vous voyez, ces quatre lignes, là ? Elles en disent tellement et en même temps, ne dévoilent qu’un tout petit bout de l’histoire qui vous est réservée entre les pages de ce roman. Parce que bouuuuya, on repart une nouvelle fois dans un micmac fascinant que je ne voulais plus lâcher et surtout pas terminer !

Il va de soi que j’ai tout simplement sur-apprécié le côté romance. J’ai un gros faible pour Torin, et comme je trouve qu’avec Lorraine, ils forment un couple évident, parfait et tellement mignon, je me suis vraiment laissé embarquer de la première à la dernière seconde. Ça a tout simplement ravi mon petit cœur de midinette en manque d’amuuur ! En plus de ça, ce n’était ni trop, ni pas assez. Il n’y a pas de scènes olé-olé, en tout cas pas encore, mais je peux vous assurer qu’il y a de quoi avoir chaud sans sombrer dans l’indécent et là je plussoie à 200% !

Les personnages, d’ailleurs, ont encore une fois des caractères très poussés et appréciables (ou pas, de fait). Raine est toujours aussi mature, mais avec de mélange de spontanéité et d’insouciance qui font d’elle quelqu’un de réaliste, en tout cas pour son âge. Elle fait des erreurs, se laisse berner et… je me retrouve pas mal en elle, je l’avoue.
Concernant Torin ? N’en parlons pas, il a tout pour faire craquer : il est fort, protecteur, mystérieux, plein d’humour… je pourrais continuer longtemps, hein. C’est vraiment un personnage charismatique !
J’ai aussi beaucoup apprécié la complexité d’Eirik, et je ne dévoilerai pas pourquoi. Cela étant, on sent vraiment le travail, de même que pour chacun des autres personnages secondaires, comme Cora ou les autres Walkyries. C’est fascinant, je vous dis, fascinant !

Avec ça, j’ai retrouvé avec plaisir cet imaginaire bordé de légendes nordiques, cette mythologie à laquelle je n’y connais rien ou presque. Et encore une fois, je suis restée sous le charme de ce que j’ai découvert. Les liens qui se tissent, les pouvoirs, les runes… tout m’a semblé bien dosé, posé et réfléchi, pour toujours plus nous immerger dans un univers qui a tout d’original. Le lecteur ne peut qu’être transporté !

En plus, il y a une intrigue plutôt chargée qui se met en place. On a l’impression qu’il y a parfois des boites dans des boites et même si j’avais réussi à capter quelques éléments, Ednah Walters a réussi à ménager ses surprises jusqu’à la fin. Qu’il s’agisse de la romance ou du danger qui menace Eirik, tout est bien dosé jusqu’à ce qu’on arrive à des trucs impressionnants. Sans compter que tout est fait pour que le réalisme perdure un maximum !

Quant à la plume, eh bien, encore une fois, elle m’a paru fluide, légère et tout à fait adaptée. On ressent chacune des émotions de ce roman, on se laisse prendre par la tension, quelques mots suffisent pour nous embarquer dans l’univers, bref… que demander de plus ?

En conclusion, c’est un excellent deuxième tome que nous a offert l’auteure, qui m’a vraiment – encore une fois – subjuguée et que je suis très heureuse d’avoir lu. La romance est très présente sans que cela n’empiète trop sur l’imaginaire, puisque tout se mêle inextricablement, on voit notre héroïne prendre ses responsabilités et affronter les conséquences de ses choix… tout en affrontant de nouveaux obstacles. La mythologie nordique reste fascinante et bien amenée, les sentiments paraissent très juste… c’est du très bon fantastique, à n’en pas douter ! (très, très addictif, aussi, faites attention, aha !)
Ce sera un 18/20 pour moi et un grand merci à Ednah Walters ainsi qu’à Laure Valentin ! Cette lecture m’aura ravie ! Thank you, it was just amazing and… kind of truly additive


Tome 3 : Grimnirs



À sa sortie de l’hôpital psychiatrique, Cora n’aspire qu’à une chose : retrouver sa vie normale. Elle n’a aucune envie de voir rôder des âmes autour d’elle ni de rencontrer les faucheurs chargés de les recueillir. Pour couronner le tout, le garçon dont elle a été secrètement amoureuse pendant des années vient de déménager sans lui dire au revoir. Pas étonnant qu’elle ait le cœur brisé ! Dans de telles circonstances, l’amour est sans surprise la dernière chose à laquelle elle pense lorsqu’Écho fait irruption dans sa vie.

Pourtant, l’alchimie entre eux est stupéfiante. Leur connexion défie toute logique. Le comble, c’est que les âmes lui fichent la paix quand il est dans les parages !

Dommage qu’Écho soit l’archétype de tout ce qu’elle déteste chez un homme : il est sexy, beau et insolent. C’est aussi un faucheur d’âmes. Un Grimnir. Typiquement le genre de créature dont elle se serait bien passée. Et si, en fin de compte, la normalité n’était pas aussi enviable ? Car Cora veut tout à la fois. Des réponses. L’amour. Une vie.

Je vous avoue que je ne m’attendais pas à apprécier autant cette lecture, malgré le fait que j’aie autant apprécié les deux premiers tomes de la saga !

Grimnirs nous plonge du côté de Cora, la meilleure amie de Raine, que nous avons rencontrée dans les tomes précédents. La jeune femme, après un séjour en hôpital psychiatrique, va tâcher de retrouver un quotidien le plus basique et normal possible, bien qu’elle voie les âmes des défunts constamment. C’est sans compter sur l’apparition tout à fait inattendue et scandaleuse d’Écho dans sa vie, qui va révolutionner son monde et lui révéler ce qu’est le véritable amour. Mais peuvent-ils seulement s’aimer ?

Je sais, je sais. J’ai encore axé le truc sur la romance, sauf que, rassurez-vous, ce tome réunit tellement plus de choses ! Bien sûr, la relation entre Cora et Écho tient la place principale, sauf que ce dernier est un Grimnir : il fauche les âmes et est un Immortel, tout comme Torin et les autres. Il n’a rien d’un garçon fréquentable, mais on ne choisit pas de qui l’on tombe amoureux…

Au départ, j’étais un petit peu frileuse avec cet opus, parce qu’on passait à un autre couple et que je n’étais pas foncièrement convaincue par Cora. Puis, je me suis lancée et là, j’ai redécouvert la magie des mots d’Ednah Walters et je suis encore une fois totalement tombée sous le charme ! Le récit est vite devenu addictif, et j’avais franchement du mal à le lâcher !

Cora a traversé des épreuves difficiles, mais elle garde un mental de battante et elle n’abandonne rien. Elle a aussi un fort caractère, et se soucie vraiment des autres, ce qui fait d’elle un personnage attachant auquel on peut s’identifier. Elle a des doutes, des peurs, des envies et des jalousies aussi, et quelque part, elle nous ressemble à toutes au moins un peu. Écho, lui, est très difficilement cernable, toutefois il en faut peu pour se laisser charmer et prendre au jeu. Il est sombre, impulsif et assez violent, mais ce qui va le lier à Cora est juste tellement attendrissant ! Il est l’archétype même du mauvais garçon qui devient plus doux au contact de sa bien-aimée. On fond !

Pour ceux qui avaient lu les tomes précédents, on retrouve avec joie Raine, Torin, Andris et Ingrid, mais aussi tout l’entourage que nous connaissons déjà. Même Eirik est présent, à sa façon. D’ailleurs, c’est là qu’on voit qu’Ednah Walters sait construire des intrigues qui prennent beaucoup d’ampleur, parce que plus ça va, plus on ricoche entre les personnages pour que le tout se complexifie et devienne fascinant à souhait !

Dans Grimnirs, l’auteure nous dévoile un nouveau pan de la mythologie nordique qu’elle prend tant de plaisir à manier. Je suis toujours sous le charme de ce qu’elle a construit et j’en redemande encore ! Il est intéressant de voir d’autres Immortels comme les Grimnirs, et d’en apprendre plus sur différents points. La situation de Cora met plusieurs choses en valeur, et même si c’est bien moins dense que dans les deux autres tomes, c’est plutôt bien parce que l’accent est mis sur l’intrigue, cette fois.

Bien sûr, comme je l’ai dit, la romance occupe une énorme place dans ce tome. D’ailleurs, c’est le genre de romance qui vous prend directement aux tripes, vous fait vibrer d’attente, devient presque douloureux tellement vous êtes à fond ! En tout cas, ça a été mon expérience. En dehors de ceci, les conséquences de ce que nous avons pu voir comme évènements dans les deux premiers tomes surviennent et font des dommages collatéraux. C’est hyper intéressant de voir comme certains méchants sont retors, et on voit à quel point aussi le tout peut remonter dans la « hiérarchie », si vous voulez. Vous soulevez un pan du problème et vous constatez les couches qui se trouvent en dessous. Juste génial !

Concernant les valeurs… eh bien, on parle assez de la justice, du sens de l’honneur, et de ce que l’amour peut faire faire aux gens. Il y a aussi beaucoup de compassion, de pardon et de culpabilité, je trouve que ça représente une belle fresque humaine, au final !

Au niveau de la plume, toujours très fluide, très légère et percutante. Les moments sensuels font franchement monter la température, même si l’auteure sait encore bien faire des ellipses quand ça devient trop chaud. J’ai beaucoup aimé ses traits d’humour, ses dialogues plutôt virulents parfois, et toutes les émotions qu’elle a réussi à susciter. C’était juste excellent, pour moi ! Comme je l’ai dit, le récit m’apparaissait addictif et je pense avoir failli me mettre en retard une ou deux fois parce que j’avais le nez plongé sur ma liseuse !

En conclusion, Ednah Walters aura encore su parfaitement me combler avec cet opus auquel je ne croyais pas trop au départ, il est vrai. Pourtant, Cora a été un personnage très agréable à suivre, avec ses forces et ses faiblesses, et son caractère fort. Son histoire d’amour avec Écho a été proprement addictive, même si elle a été placée sous le signe de l’incongruité sur le départ. Le roman nous fait voyager, nous fascine et le côté imaginaire aura de quoi en combler plus d’un ! L’intrigue est prenante, bref, c’est quasiment un sans-faute pour moi !
Ce sera donc un 18/20 avec un grand merci à Laure Valentin !


Tome 4 : Devineresse


J’aime Torin St James...

J’ai besoin de sa force…
Mais son passé le rattrape et je suis menacée.

Raine Cooper est certaine de deux choses : son amour pour Torin St James et son destin en tant que puissante devineresse. Mais ses premières prémonitions sont floues et inquiétantes. Pire encore, elles concernent Torin. La mère de Raine est partie, son père est en train de mourir et son meilleur ami est à Hel, si bien qu’elle ne sait plus à qui s’adresser.

Or quand ses visions deviennent plus personnelles et qu’elle voit son avenir avec Torin menacé par une personne ressurgie de son passé, Raine cherche désespérément à obtenir des réponses. Quelle chance, deux nouvelles élèves font leur rentrée au lycée et elles semblent justement pouvoir lui répondre. Quand elle est avec elles, ses pouvoirs sont renforcés et ses visions se précisent. Il n’y a qu’un seul problème : Torin interdit à Raine de parler aux deux filles.

Leur amour pourra-t-il survivre sans confiance ?

Continuons le rattrapage (enfin, presque) des chroniques que j’ai en retard ! Aujourd’hui, c’est le tour de Devineresse que j’étais très contente de recevoir dans ma boîte mail ! (encore un immense merci à Laure Valentin, au passage !)

Ce quatrième tome de la saga Runes nous fait renouer avec Raine et Torin, le premier couple qui avait lancé la saga. Raine est un peu désemparée dans son quotidien : sa mère est absente, son père mourant, et Torin lui cache des choses… et voilà que des sorcières débarquent dans sa ville, en même temps ou presque que ses talents de Devineresse. Quel lien existe-t-il entre tout cela ? Quelle nouvelle épreuve les attend ?

Dire que retrouver Raine et Torin a été un plaisir est plus que vrai. Je suis toujours aussi fan de ce couple, qui dans ce tome, n’hésite pas à s’envoyer des piques aussi amusantes qu’osées ! Ce déliage de langues est vachement innovant et intéressant, parce qu’il lie nos personnages aussi sûrement que tout ce que nous avons pu voir précédemment. C’est une sorte de nouvelle étape dans leur relation, et j’aime beaucoup !

Raine est toujours aussi appréciable. Bourrique, un peu emportée aussi et inconsciente parfois, elle nous ressemble à toutes, je crois. Du moins, je me suis encore pas mal identifiée à elle, à ses petites rébellions, ses inquiétudes et ses réactions parfois non réfléchies. Pas sûre que j’aurais agi autrement ! Concernant Torin, je l’ai aussi beaucoup apprécié, surtout quand il parle de ses sentiments : il fait moins surnaturel, plus humain. C’est touchant !

Les personnages secondaires sont aussi très intéressants, retrouver Cora et Echo, Andris et tous les autres a été super sympathique. Ils apportent un souffle et une dynamique assez riche pour toute l’histoire, et chacun apporte sa pierre à l’édifice, c’est vachement chouette !

Niveau intrigue, j’avoue que là, on est plus en eaux troubles : les choses se mettent presque lentement en place (avec le recul, du moins), avant que tout se dévoile et que là, on se dise qu’ils sont un peu dans la M, et que ça risque de donner des étincelles. Comme toujours, j’aime beaucoup les tournants que prend Ednah Walters, en mêlant un imaginaire qui ne cesse de se complexifier, notamment à cause de manipulations qui ne cessent d’affleurer sans qu’on parvienne à les comprendre (fichues Nornes !). J’aime d’autant plus ces tournants que je suis souvent bien en peine de pouvoir les prédire, et que je me laisse porter par l’intrigue pour être surprise !

Côté romance ? Comme je l’ai mentionné, on a l’impression que Torin et Raine vivent une nouvelle étape dans leur relation : si leur couple est toujours aussi sensuel et que les moments entre les deux sont toujours aussi agréables… ils passent un petit peu au second plan de l’intrigue, et ce n’est pas plus mal. Ça laisse plus de place à la construction d’une Raine qui n’est pas seulement la copine de Torin, et ça je kiffe !

La plume de l’auteur est toujours aussi entraînante : les chapitres et les lignes s’enchaînent avec une facilité qui pourrait effrayer… on en oublierait le temps qu’on y passe ! Les sentiments de Raine sont bien développés, sans que cela en fasse trop. Et ne parlons pas des dialogues qui sont juste souvent épiques ! Les personnages n’ont pas leur langue dans leur poche, et c’est appréciable ! Sans compter les montées de tension, progressives ou brusques, qu’Ednah Walters sait si bien gérer.

Niveau valeur, Raine nous offre une belle palette de messages importants. Sa relation à son père nous montre à quel point il est difficile de laisser partir un être cher, mais combien notre refus peut aussi lui peser. Je trouve là aussi qu’Ednah Walters parle avec une grande sensibilité qui ne pourra que toucher beaucoup de ses lecteurs. La maladie d’un proche n’est jamais évidente à aborder, et elle le fait très bien, ici. On parle aussi beaucoup de confiance, de celle qu’on accorde et de celle qui est trahie. Avec les nouvelles capacités de Raine et la menace qui plane autour d’elle, cela remet beaucoup de choses en question, y compris dans sa relation avec Torin, qui vit lui aussi des remous peu évident niveau confiance aux autres.
Enfin, on peut dire aussi que l’amitié et l’amour sont évidemment au centre, puisque nos héros ne seraient rien sans ceux qui les entourent, et que leur histoire, heurtée par différents obstacles, sait s’adapter pour que le bonheur fleurisse malgré l’adversité. (Bon sang, je deviens hyper lyrique, là !) C’est la raison pour laquelle j’ai tellement apprécié les discussions plus posées entre Raine et Torin !

En conclusion, Devineresse est un roman qui aura su me conquérir grâce à son intrigue assez surprenante, bien qu’elle mette du temps à se dévoiler. C’est toujours un plaisir de retrouver Raine et Torin, alors que leur relation prend un nouveau tournant, porteur de belles vérités et de messages à interpréter. La plume d’Ednah se pare ici de belles couleurs de sincérité, puisqu’elle aborde des thèmes difficiles avec justesse. Niveau imaginaire, je suis toujours à fond, et j’ai hâte de savoir comment tout ceci va évoluer dans la suite, même si c’est avec d’autres personnages, car aucun ne fait tapisserie, au contraire ! Bref, c’est toujours aussi bien ! Ce sera un 17/20 pour moi et vivement le tome 5 !

3 commentaires:

  1. Mdjjjjj quand tu dis j'en voulais plus x'DDD Ahhhhh tu me stresse j'ai envie de le lire maintenant !! ^^

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  2. A quand le tome 3 en français ? Trop hâte...

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