jeudi 16 juillet 2015

Firebird (Claudia Gray)

Book 1 : A thousand pieces of you

Marguerite Caine’s physicist parents are known for their radical scientific achievements. Their most astonishing invention: the Firebird, which allows users to jump into parallel universes, some vastly altered from our own. But when Marguerite’s father is murdered, the killer—her parent’s handsome and enigmatic assistant Paul—escapes into another dimension before the law can touch him.

Marguerite can’t let the man who destroyed her family go free, and she races after Paul through different universes, where their lives entangle in increasingly familiar ways. With each encounter she begins to question Paul’s guilt—and her own heart. Soon she discovers the truth behind her father’s death is more sinister than she ever could have imagined.

A Thousand Pieces of You explores a reality where we witness the countless other lives we might lead in an amazingly intricate multiverse, and ask whether, amid infinite possibilities, one love can endure.

J’ai tout d’abord craqué sur la couverture juste magnifique de ce bouquin, avant de jeter un œil au résumé qui m’a aussi bien tentée (et que j’ai un peu oublié par la suite). Et purée ! Je peux vous dire que le contenu de ce roman est aussi bon que l’emballage !

Ce premier tome de la saga Firebird nous plonge dans un voyage interdimensionnel. Marguerite vient d’apprendre que son père a été tué par l’un de ses assistants, Paul, et que ce dernier s’est enfui dans une autre dimension. Sans hésiter, elle va donc enjoindre Theo, l’autre assistant de son père, de la laisser l’accompagner à sa poursuite. Elle crie vengeance et ce petit objet si étrange, le Firebird, peut l’aider à comprendre ce qui s’est passé. S’engage alors une course-poursuite entre Theo, Paul et Marguerite. La vérité est toute proche… seront-ils seulement prêts à l’affronter ? Marguerite saura-t-elle faire face à ses propres sentiments ?

Je vous avoue que mon premier soulagement concernant ce livre a été de constater que je comprenais son propos. Les voyages entre dimensions, franchement, pour quelqu’un qui a un bon niveau d’anglais, ça peut quand même poser problème. Aussi, j’ai été très agréablement surprise de voir que je n’avais aucun souci de compréhension et que très vite, même, j’ai été plongée dans l’histoire au point de ne pouvoir lâcher le livre ! Il est de plus en plus rare que je ressente cette addiction à un livre, à ses personnages et à son histoire.

Parce que tout, dans ce livre, m’a emballée. Si je n’ai pas eu de coup de cœur, c’est juste parce que je deviens extrêmement difficile et que mes émotions ont été malmenées au même point que celles de Marguerite. Il m’a fallu un temps de récupération ensuite ! C’est vous dire à quel point j’étais dedans ! Envie de finir et envie que ça continue encore !

Au niveau des personnages, j’ai très vite accroché à Marguerite, qui nous narre son histoire et la course-poursuite. C’est une jeune femme très forte, très intelligente même si peu sûre d’elle, au fond. Elle est… je la trouve très douce et très humaine, puisque dans tout ceci, de nombreux sentiments la guident et qu’ils nous paraissent toujours (en tout cas à mes yeux) extrêmement appropriés à chacune des situations. Elle ne réagit pas de manière trop forte, fausse ou… je ne sais pas. Je l’ai trouvée juste super !
Concernant Theo, je l’ai beaucoup apprécié aussi, avec son caractère joyeux et sérieux en-dessous. C’est un garçon responsable, intelligent, même s’il cache lui aussi des choses qui peuvent surprendre. Il est étonnant tout le long du livre et on ne peut s’empêcher de s’attacher à lui.
Enfin, il y a Paul, que l’on retrouve et qui est désigné directement comme le méchant de l’histoire. C’est peut-être plus compliqué que ça… et sincèrement, lui, dans toutes les dimensions, je l’ai trop aimé. Il est mystérieux, laconique, déterminé… il a de nombreuses qualités qui le rendent touchant, mais qui semblent aussi l’éloigner et des personnages et du lecteur, comme s’il fallait toujours s’en méfier, au moins un peu !

Ce qui m’a énormément plu, aussi, c’est… enfin ce sont les bonds dans les diverses dimensions. Ces dernières ne sont pas si nombreuses et l’auteure prend le temps de développer chacune, parfois en coinçant ses personnages dedans, mais toujours en leur donnant l’opportunité de comprendre dans quel univers ils ont pu tomber. Elle maîtrise son intrigue et son univers quasiment à la perfection et c’est un pur régal ! J’ai rêvé et voyagé comme pas possible. J’en redemande !

À côté de ceci, dans chacune des dimensions visitées, Marguerite, Paul et Theo possèdent une vie peu ou prou différente de celle qu’ils connaissent dans leur véritable dimension. Et devoir endosser un nouveau rôle à chaque fois ? J’ai adhéré. Totalement. Du début à la fin ! Avec tous les problèmes éthiques que ça pose, avec… tout ! Claudia Gray a su développer aussi des questions importantes pour nous faire réfléchir. Je valide !

De même, contrairement à bien des romans qui vont parfois trop vite, ou qui manquent un peu de profondeur, l’auteure a su capter avec justesse toutes les émotions qui composent l’âme humaine et qui pourraient agiter nos héros ici. Changer de dimension et devoir devenir parfois celui ou celle que l’on n’est pas alors qu’il correspond quand même à ce que nous sommes… franchement, il y a tout eu : le deuil, l’émerveillement, la haine, le doute, l’amour qui grandit, la joie, le soulagement… tout ! C’était juste, incroyablement juste et j’en ai été époustouflée.

Concernant la plume, je dirais juste qu’elle correspond très bien, encore une fois juste, mais parfaitement susceptible de véhiculer les idées maîtresses pour que nous ayons tout de suite en tête ce qui est nécessaire. Elle est… elle va droit. On se balade sur le fil de ses lettres et on en veut encore ! Ça me donne bien envie de découvrir d’autres ouvrages de cette auteure, en tout cas !

En fin de compte, ce premier tome passe juste en-dessous du coup de cœur, parce que mes émotions, collant si fidèlement à celles de Marguerite, m’auront un peu mise à mal pendant un temps. Ceci dit, c’était un voyage excellent, bien au-delà de mes espérances, et j’ai été embarquée du début à la fin, sans mauvaise note quelconque. L’intrigue est originale, extrêmement bien ficelée, vous apportant son lot de surprises et endormant parfois vos craintes pour mieux jouer avec vos nerfs. C’est juste un voyage magique que vous propose Claudia Gray… un voyage que je ne peux que vous conseiller les yeux fermés !
Ce sera donc un 19/20 pour moi et wouah… je suis encore sous le charme !



Book 2 : Ten thousand skies above you



Ever since she used the Firebird, her parents' invention, to cross into alternate dimensions, Marguerite has caught the attention of enemies who will do anything to force her into helping them dominate the multiverse—even hurting the people she loves. She resists until her boyfriend, Paul, is attacked and his consciousness scattered across multiple dimensions.

Marguerite has no choice but to search for each splinter of Paul’s soul. The hunt sends her racing through a war-torn San Francisco, the criminal underworld of New York City, and a glittering Paris where another Marguerite hides a shocking secret. Each world brings Marguerite one step closer to rescuing Paul. But with each trial she faces, she begins to question the destiny she thought they shared.

The second book in the Firebird trilogy, Ten Thousand Skies Above You features Claudia Gray’s lush, romantic language and smart, exciting action, and will have readers clamoring for the next book.

Si vous vous souvenez bien, j’avais vraiment apprécié le tome 1 de cette saga. Eh bien le tome 2 est exactement dans la même lignée : surprenant, original, addictif et tellement… tellement bien !

Ten thousand skies above you nous plonge dans une nouvelle dimension, où Marguerite doit retrouver Paul qui a disparu pour aider Theo, pour trouver un antidote au mal qui le ronge. Sauf que d’autres se sont mêlés à l’histoire, afin de soumettre Marguerite… la Triade est entrée dans l’échiquier. Sauf que notre parfaite voyageuse n’a aucune intention de les laisser faire. Si elle est prête à tout pour récupérer celui qu’elle aime et sauver son ami, elle réalise que les enjeux pourraient bien la dépasser… elle ignore encore que dans sa quête, elle pourrait apprendre des éléments qui seraient capables de tout bouleverser.

Je ne sais pas vous, mais déjà, le titre du bouquin, comme pour le premier, me paraît très poétique (le tome 1 signifie une centaine de pièces – bouts, morceaux – de toi et le tome 2 dix centaines de cieux au-dessus de toi) et cette poésie, cet accent sur la beauté des choses, des univers, transparaît dans le voyage incroyable que nous effectuons avec Marguerite. La couverture aussi nous offre un bout du panorama que nous explorons et je peux vous dire que même si les situations sont parfois critiques, dangereuses, etc., j’ai sincèrement rêvé.

Commençons par l’imaginaire du roman. Voyager entre les dimensions ? Se dire déjà que plusieurs dimensions existent ? Le concept n’est pas évident, surtout s’il implique que chacun peut avoir des conséquences sur les autres dans ces trajets. On découvre d’autres facettes, dans ce tome, et c’est fabuleux. Claudia Gray explore des horizons auxquels nous avons forcément songé (et si les nazis n’avaient pas été vaincus, par exemple) tout en y incluant ses personnages pour lancer son intrigue qui devient un véritable jeu du chat et de la souris avec des enjeux pharaoniques.
Vous commencez à avoir envie de le lire ? J’espère bien !

En parlant de l’intrigue, on voit qu’on passe des paliers, on a l’impression d’avancer, on arrive à la fin du bouquin en se disant « ouais, c’est bien, le plus dur est derrière, la force est avec eux ! » et BAM ! L’auteur nous fait un coup de cobra juste sur la nuque (non, je ne sais pas si les cobras font des coups sur la nuque, mais vous voyez ce que je veux dire !) qui nous laisse pantelants, incapables de réellement gérer toutes les émotions que sa fin suscite. Honnêtement, je ne savais plus quoi penser, comment réagir et c’était à la fois génial et terrible.

Si j’ai pu autant m’impliquer dans cette histoire, c’est aussi parce que les personnages sont très approfondis et attachants. Aucun d’eux ne nous laisse indifférent, en particulier Marguerite, Theo et Paul. Chacun a quelque chose qui nous le rend plus proche, et les souvenirs que Marguerite nous partage, en plus de tout ce qu’ils vivent, nous rend ce trio vraiment agréable. J’aime énormément Marguerite pour son caractère déterminé. Elle est prête à aller jusqu’au bout pour ceux qu’elle aime, mais elle sait aussi se remettre en question et admettre qu’elle possède des faiblesses. Son voyage personnel, intérieur, m’aura énormément touchée parce qu’il est réaliste et qu’on pourrait tous vivre quelque chose de semblable.
Quant à Paul et Theo, je les ai trouvés attendrissants, tous les deux. J’ai fondu encore une fois pour Paul, tout en remarquant d’autant plus Theo et toutes les qualités qu’il possède. C’est pas vraiment un triangle amoureux, mais Claudia Gray ne fait pas fi des émotions que chacun suscite chez les autres et c’est beau.

Ce qui est très beau aussi, ce sont les valeurs que l’auteur essaie de nous transmettre : le pouvoir de l’amour, les différentes facettes que chacun possède dans cet univers ou dans les autres, le pouvoir que nous possédons aussi sur les autres… la force de décision de chacun. Les perspectives qu’offre son imaginaire sont incroyables et ce qu’elle en a fait est formidable.

Finalement, la plume de l’auteur est accessible, fluide, prenante et véritable. On a le sentiment qu’elle s’implique avec ses personnages et de fait, il nous est très difficile de ne pas nous impliquer aussi avec elle. Ses descriptions sont poétiques dans tirer sur quelque chose de lyrique et de peu réaliste. Non, elle essaie de tirer le beau de chaque occasion, d’illuminer les situations et ça donne quelque chose de vraiment bien.

En conclusion, Firebird 2 est un gros succès pour moi. Si ce n’est pas un coup de cœur, je peux vous assurer que c’est une excellente lecture qui m’aura franchement marquée et dont j’espère déjà la suite. Marguerite, Theo et Paul forment une équipe à laquelle il est difficile de ne pas s’attacher, et la profondeur de chacun de leur caractère est largement appréciable. Si en plus vous ajoutez des univers parallèles capables de vous faire rêver même s’ils plongent nos héros dans des situations difficiles, ainsi qu’une intrigue qui vous tient en haleine et se complexifie pour vous laisser pantelants à la fin du roman… ouais, ça donne un excellent roman !
Si vous avez l’occasion, foncez, ça vaut largement le coup ! Ce sera donc un 19/20 pour moi et vivement la fin de l’année avec le tome 3 !



Book 3 : A million worlds with you



The fate of the multiverse rests in Marguerite Caine’s hands. Marguerite has been at the center of a cross-dimensional feud since she first traveled to another universe using her parents’ invention, the Firebird. Only now has she learned the true plans of the evil Triad Corporation—and that those plans could spell doom for dozens or hundreds of universes, each facing total annihilation.

Paul Markov has always been at Marguerite’s side, but Triad’s last attack has left him a changed man—angry and shadowed by tragedy. He struggles to overcome the damage done to him, but despite Marguerite’s efforts to help, Paul may never be the same again.

So it’s up to Marguerite alone to stop the destruction of the multiverse. Billions of lives are at stake. The risks have never been higher. And Triad has unleashed its ultimate weapon : another dimension’s Marguerite—wicked, psychologically twisted, and always one step ahead.

In the epic conclusion to Claudia Gray’s Firebird trilogy, fate and family will be questioned, loves will be won and lost, and the multiverse will be forever changed. It’s a battle of the Marguerites… and only one can win.

C’est parti pour une chronique qui a vraiment pris son temps pour arriver sur le blog !

Le troisième tome de Firebird nous replonge dans cette intrigue complexe de sauvetage des dimensions, de complots aux multiples facettes, et de surprises sans fin. Marguerite doit poursuivre son double (le plus maléfique qu’elle connaisse) et empêcher qu’elle ne tue d’autres versions d’elle-même. Paul sera à ses côtés, mais il a tellement changé… est-il encore possible que leur amour survive, alors que lui se sent si fragmenté, et que la menace pesant sur les différents univers parallèles s’alourdit encore ?

Mon résumé est comme d’habitude un peu pourri, mais vous conviendrez que résumer une intrigue qui se déploie sur trois tomes et prend en compte plusieurs dimensions, en plus d’autres choses, ça commence à devenir compliqué.

Lorsque le roman est sorti, je n’avais qu’une hâte : qu’il finisse dans ma PAL ! Pauvre de lui, il a malheureusement ensuite attendu beaucoup trop longtemps, vu que j’ai dû faire passer des SP, et d’autres romans plus anciens avant lui. Au final, quand je me suis plongée dans le bouquin, le feu était un peu éteint. Pour autant, j’ai vraiment apprécié ma lecture !

Marguerite est cette fois confronté à un problème de taille : son double maléfique, venant de la dimension où le complot se déploie le plus, a décidé d’éradiquer les autres versions d’elle, histoire qu’elle ne puisse plus intervenir dans le plan foireux qui se met en place. Et comme si cela ne suffisait pas, et que cela n’était pas assez traumatisant (imaginez débarquer dans un corps coincé dans une bagnole qu’on vient de flanquer à l’eau), il faut rajouter la couche « Paul ne sait plus où il en est, ne sait plus qui il est », qui va provoquer de gros remous dans leur relation amoureuse.
Oui, c’est clair, là, c’est pas du pipi de minet, loin de là. C’était déjà chaud dans les deux premiers tomes, mais Claudia Gray a su relancer l’intrigue pour nous offrir un final vraiment sympathique.

Restons sur les personnages, que j’ai beaucoup apprécié. Marguerite est vraiment un personnage fort, avec ses faiblesses, mais qui ne recule pas face à l’adversité. Elle tente de comprendre pour avancer, ne se laisse pas abattre, et avance malgré toutes ses frayeurs et ses blessures. J’ai beaucoup aimé sa détermination, sa foi en l’amour et tout son chemin. Elle est très humaine.
D’autres personnages gravitent autour d’elle et provoquent notre sympathie ou notre rejet. Il y a par exemple Paul, qui nous fait osciller entre plusieurs sentiments, entre l’énervement et la compassion. Il est quand même d’une belle intégrité, et au fond, on ne peut que comprendre ses doutes. Qui n’en aurait pas à sa place ?
La famille de Marguerite, ainsi que Théo, mais aussi les autres Marguerite ont aussi beaucoup de choses à apporter au récit. Il faut d’ailleurs mentionner que Claudia Gray a parfaitement réussi à nuancer chaque personnalité autour de « l’originale » en fonction de sa dimension d’appartenance. Il faut comprendre ici que par exemple, chaque Marguerite issue d’une nouvelle dimension est semblable à celle que l’on suit, mais avec des variations uniques pour chacune. C’est top !

Au niveau du rythme, j’avoue que la première partie de course-poursuite m’a un peu laissée de marbre. Aucun problème n’est résolu, Marguerite rame et c’est éprouvant. Pourtant, on comprend bien vite que cette étape est nécessaire dans la résolution du problème ensuite, et qu’il faut en passer par ces échelons pour gravir la montagne (fichtre, je deviendrais poète !). C’est l’arrivée dans une dimension qui défie les codes qui relance tout à fait le rythme de fou que j’avais apprécié dans les tomes précédents. Cette fois-ci, l’héroïne retrouve de son mordant, de sa capacité, et bam, c’est reparti !

L’imaginaire déployé par l’autrice est franchement intéressant. Moi qui ne suis pas trop SF et qui pourtant ai déjà lu des romans sur les univers parallèles, ou multivers, je suis franchement admirative de ce qu’elle a créé. C’est fascinant, envoûtant et il y a cette dose de danger, de risque qui rend la chose si intéressante. En plus de ça, avec ses personnages très humains, Claudia Gray nous fait évoluer dans une intrigue riche, parfois complexe, mais toujours à portée. Le fait que Marguerite ne soit pas portée sur le délire physique de ses parents aide, pour ça !

La plume est bien évidemment toujours aussi belle, mais aussi proche du caractère de Marguerite. Il n’y a pas de décalage entre la narration et son caractère : c’est le même niveau. Je n’ai pas eu l’impression que le propos était trop élevé ou que c’était une femme plus âgée qui parlait. J’étais dedans, avec elle, au milieu de ses pensées et de ses problèmes, avec son regard artistique si particulier, dans ses émotions belles et douloureuses.

Concernant les valeurs, l’amour triomphe toujours. L’autrice nous montre aussi à quel point les dérives de l’amour peuvent provoquer les dégâts, surtout lorsqu’on n’accepte pas le départ d’un être aimé. Nous avons toute la palette qui se déploie, ou presque. Nous avons le pardon aussi, qui fleurit, l’altruisme, l’espoir et la conviction que demain sera meilleur. La foi de Marguerite en Paul est aussi merveilleuse, et on voit ici que parfois, le soutien inconditionnel de quelqu’un d’autre est la chose qui nous manque pour atteindre la personne que nous voudrions être réellement. Que nous sommes réellement.

Enfin bref, ce troisième tome conclut très bien la saga de Firebird, nous embarquant dans une intrigue qui a un rythme moins envoûtant en premier lieu, puis qui reprend une cadence vraiment sympa. Marguerite est confrontée à de sérieux soucis, tant personnels que dans la mission qui lui échoue. L’imaginaire est fascinant, prenant, et au milieu de la richesse des caractères qui se déploie, on ne peut que se plaire. Avis à ceux qui veulent de l’originalité et du bon, c’est par ici ! Ce sera un 17/20 pour moi, et je vous conseille la saga !

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