samedi 15 mars 2014

La Mélodie du Destin (Amandine Weber)



Dans le comté de Berkeley en Caroline du Sud au milieu de l’année 1820, Angélique Beckett va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille.

L’indomptable demoiselle, habituée à la liberté campagnarde découvre qu’il existe d’autres mondes que le sien. La riche et noble famille britannique des Darcy de Hasbury fait une entrée fracassante dans son existence et, surtout, dans son cœur.

Elle, qui a un lourd passé, va interpeller les nouveaux arrivants et, chacun à leur manière, ils vont lui montrer qu’elle est plus que ce qu’elle paraît être… et qu’elle a aussi droit au bonheur.

Son présent et son avenir se jouent alors, pour le meilleur ou pour le pire ?


Et voilà, je viens à peine de terminer ma lecture de Larmes.
J’en ressors… dur de trouver mes mots. Enchantée, je crois que c’est le terme approprié. Oui, enchantée ! Ce roman est une véritable perle, je m’empresse donc de vous en parler, histoire de ne pas vous faire attendre plus.

En Caroline du Sud vit une jeune fille, Angélique Beckett, menant une existence non pas paisible, mais agréable. Son passé n’est pas fait que d’amour et d’eau fraîche, pour de multiples raisons qui nous sont dévoilées tout au long du roman. Puis, un jour, les Darcy de Hasbury arrivent dans le comté de Berkeley, et vont changer la vie d’Angélique. Lui montrer qu’elle a droit au bonheur, lui faire vivre de belles choses, expérimenter des moments particuliers… durs à supporter, parfois. Mais indéniablement, Angélique vivra des instants inoubliables qui la marqueront à jamais… mais de quelle façon ?

Ohlala. Sérieusement ? Oh. Purée.
Ce livre est une perle, je vous le dis ! C’est le genre de roman qui vous offre un voyage hors du temps, qui vous transporte dans un passé que vous aimeriez être votre présent, qui vous chamboule, vous fait rêver… vous saisissez un peu le genre ? Ouais, trop génial, quoi !

Larmes est une énorme surprise. Bon, c’est un Valentina, encore une fois, donc je ne devrais pas laisser l’étonnement me saisir, toutefois, c’est la magie d’un livre, réussir à vous effarer, et là, il faut clairement avouer que le pari a été relevé avec brio. Il est rare de tomber sur des romans écrits de nos jours qui parlent de cette période, avec autant de finesse, de descriptions, vous donnant littéralement l’impression de vous y trouver. Si je ne savais pas que le comté de Berkeley ne ressemblait plus à cela, je crois que je déménagerais !

Ce premier opus de La Mélodie du Destin nous permet de faire la connaissance d’Angélique, le personnage principal de l’histoire. Il s’agit d’une jeune femme bourrée de qualités et… de défauts. Du moins, pour la société qu’elle est amenée à fréquenter. Pourquoi ? Angélique est éprise de liberté, fougueuse et disons clairement que son caractère est… fort. C’est le moins qu’on puisse dire, m’est avis. Elle ne cesse de surprendre le lecteur, ainsi que les personnages qui l’entourent, y compris sa famille qui la côtoie depuis de nombreuses années déjà !
Nous faisons de même la connaissance des Darcy, et de Lord Darcy. Oui, ça devient plus intéressant, là, hein ? Je sais. Moi aussi, quand j’ai découvert ça, rapidement, au début du livre, je me suis dit que ça allait me plaire.
Mais d’autres personnages réellement importants nous sont présentés dans le roman, qu’il s’agisse de la famille d’Angélique, ou du reste des Darcy, ou encore de la meilleure amie de la jeune Beckett, Margaret. Tous ont un rôle et tous sont essentiels à l’histoire. Et je peux vous dire qu’il n’est guère possible de rester indifférent à chacun d’entre eux.

Mmph, j’ai du mal à ne pas tout raconter, et je suis encore dans cette impression de « c’était trop bien, c’était trop bien, c’était trop bien ! ». Je peine à vous exprimer tout ce que ce premier roman véhicule. C’est frustrant et pourtant, je peux vous assurer que c’est aussi magnifique parce que ça veut dire que l’auteure a si bien réussi son coup que vous ne savez plus trouver vos mots pour raconter votre aventure.

La plume de l’auteure est tout simplement… hors du commun. Je l’aime énormément. On dirait une plume de l’époque, on se croirait vraiment dans la période durant laquelle le roman se passe, au début du 19ème siècle. C’est magique. Ça contribue à vous emmener loin, encore une fois. Le seul regret que j’ai, concernant cette plume, c’est que les expressions sont souvent les mêmes pour désigner les personnages, et plus particulièrement Angélique. C’est un micro-truc qui ne m’aura nullement dérangée, mais j’avoue qu’au bout d’un moment, ça aurait pu devenir agaçant.

Tellement de choses se passent dans ce premier tome… tellement de choses ! Au point qu’il m’est impossible de vous parler d’un seul petit truc, sinon je vous spoilerais et je ne le désire en aucun cas ! Mais ça a largement de quoi ravir votre cœur. Des petits éléments banals qui ont leur importance aux éléments cruciaux de l’histoire, tout, tout est génial, superbe, mirifique, bref… top du nec plus ultra. Oui, je sais, je m’enflamme. Mais comment ne voulez-vous point le faire ? Vous n’avez guère le temps de souffler, jusqu’à la fin, vous êtes accro, vous en voulez toujours plus, et quand arrive la fin, vous êtes là « NAAAAN, c’est une horreur, je veux la suite, maintenant ! » et vous vous mettez presque à pleurer.

C’est ça, ouais. La Mélodie du Destin 1, c’est une drogue en mots. Une histoire belle, parfois plus sombre, et pourtant teintée d’espoir et de magie, une bulle avec une multitude de couleurs qui vous enveloppe et ne vous lâche plus jusqu’au dernier mot.
Une perle, je vous l’ai déjà dit. Franchement ? Il-ne-faut-pas-passer-à-côté-de-ce-livre !
Je deviens difficile, en lecture, certains s’en sont peut-être rendu compte. Eh bien, Larmes a ravi mon cœur, mes espérances, tout ! C’est l’un des romans dont vous tombez amoureux. Même si la fin vous laisse cruellement sur votre faim en vous laissant présager des milliers d’hypothèses pour la suite. Des peurs, aussi, des espoirs… ça s’appelle une fin de sadique. Bon, d’accord, je ne suis pas la mieux placée pour en parler.

En conclusion, si vous n’avez pas encore votre exemplaire du premier roman d’Amandine Weber, filez l’acheter, vous ne le regretterez pas. Ce roman vous mettra du baume au cœur, vous prendra entièrement, ne vous lâchera pas jusqu’au dernier instant. Laissez-vous transporter au son d’une Mélodie en mots qui a tout pour enchanter…
Ce sera un coup de cœur pour moi et un 20/20. Bravo, Amandine, et vivement la suite ! Merci pour ce voyage plus que merveilleux. 


Avis des partenaires: 
Hooked-on-the-book 



Tome 2 : Revanche



Juin 1821, Angélique vient de perdre sa seconde famille. Son frère a épousé sa meilleure amie et ses soeurs cadettes ont elles aussi quitté la demeure familiale. La jeune fille est donc seule face à son exécrable soeur et la haine de sa mère. Elle qui reprenait goût à la vie va s'approcher plus près que jamais de la mort... Qui la sauvera cette fois-ci ?

Il est temps pour moi d’écrire cette chronique sur un superbe coup de cœur.

Revanche nous permet de retrouver Angélique Beckett au plus bas. Délaissée de tous, parfois inconsciemment, la jeune fille est au plus mal et la mort est prête à la cueillir pour l’emporter. Mais ses proches – ses vrais proches, tels qu’Ashley et Margaret – vont tout faire pour que cela ne survienne pas. S’engage alors une lutte difficile pour qu’Angélique survive et surtout… prenne sa revanche sur la vie.

Si vous saviez comme j’ai eu envie de vous en raconter plus dans le résumé, là, maintenant ! Mais j’ai décidé de ne spoiler qu’un tout petit peu (même si je meurs d’envie de continuer pour que vous vous ruiez sur le livre !) pour coller à l’esprit du résumé officiel. Autant vous dire qu’il ne dévoile rien, ce qui est aussi génial que frustrant, ma parole.

Pourquoi ? Fichtre ! Mais parce qu’il se passe une montagne de trucs, dans ce deuxième opus ! Nom d’une chèvre myope, je vous jure que si vous commencez ce livre, vous ne pourrez plus le lâcher avant de l’avoir terminé. Cela a-t-il été mon cas ? Euh. Non, pas réellement. Mes obligations professionnelles m’empêchaient de lire à mon gré, mais dès que mon samedi est arrivé, j’ai enfilé… 250 pages d’un seul coup. Autant vous dire que ça se lit, en effet, terriblement vite. Et avec délectation, je peux aisément l’assurer.

Mais en même temps, comment voulez-vous ne pas fondre devant Angélique, si forte, téméraire et éprise de liberté, si originale et pour qui on éprouve une sincère affection ? Amandine Weber a su créer une héroïne qui possède énormément de qualités sans que cela nous énerve (prodige !). Angélique n’a pas toujours vécu un conte de fées, et on en a mal pour elle. Cependant, la jeune fille saura conquérir plus d’un lecteur ! Et il n’y a pas qu’elle ! Tous les autres personnages de l’histoire sauront vous charmer (ou pas, comme sa mère qui est exécrable, et comme il faut !) et surtout un en particulier. Oui, oui, je l’avoue sans souci, j’ai totalement craqué pour lui. Les deux, ensemble ? Je fonds.

La romance est tellement belle, compliquée, elle avance doucement et nous donne toujours envie d’aller plus loin, d’en savoir plus… Amandine, je te l’avoue, tu m’as complètement subjuguée. Du début à la fin, c’était parfait, et mon petit cœur a battu la chamade ! C’était juste ce qu’il me fallait, personnellement, avec tes personnages plein de caractère mais tellement bourrés de qualités… Je pourrais en parler pendant des heures, continuer à en rêvasser avec un air béat et stupide.

Il y a de quoi être subjugué mais aussi de quoi devenir fou, par moments. Oh, la vache, les rebondissements ! Des situations à se cramponner à son livre, à se dire « non, mais c’est pas possible ! ». Et pourtant, si, c’est possible. Ça rend l’histoire encore plus addictive, ça lui apporte quelque chose d’autre, encore, une touche de réalisme. Cela renforce encore, je crois, l’attachement que nous vouons aux personnages parce que nous vivons un peu avec eux ces obstacles et que cela nous touche. Cela ne peut décemment pas nous laisser indifférents…

Surtout que ces épreuves nous permettent de contempler la réalité de l’époque, de façon plus flagrante. C’est plus voyant dans ces scènes, oui, durant lesquelles nous pouvons clairement sentir la documentation de l’auteure, ses recherches et sa précision. Car, en effet, Amandine Weber a su écrire une romance historique, mais elle a su écrire une romance historique avec fidélité, ce qui n’est pas toujours aisé. De quoi, encore une fois, vous subjuguer. Aucun détail n’est laissé de côté, tout est fait pour nous transporter à cette époque, et ne plus vouloir en sortir (sauf à certains moments où on est finalement bien contents de vivre à notre époque !).

Bon, il y a des épreuves, aussi, assez dures à contempler, et j’avoue que j’en ai eu souvent le cœur serré pour notre pauvre Angélique qui en aura vraiment vu de toutes les couleurs. Mais c’est une battante ! Elle ne se laisse pas démonter comme ça !

Il faut tout de même aussi que je parle de la fin, qui, après coup, nous permet, de tirer une certaine leçon. Battons-nous, jusqu’au bout… tant qu’on y croit, ça peut marcher. Une très belle morale pour moi, qui s’allie à une conclusion magique pour une histoire sublime.

Ça commence à faire du poids dans la balance, ne trouvez-vous pas ? Ce n’est néanmoins pas terminé. Il y a quelque chose de très important que j’avais déjà noté dans mon avis sur le premier tome : la plume. Ohlala, cette plume ! Non seulement vous allez tomber amoureux des personnages, de leur histoire compliquée mais si prenante, ainsi que du contexte si fidèle et qui vous fera rêver, mais aussi et surtout de la plume ! C’est une des premières choses que vous remarquerez. Elle colle parfaitement à l’époque, avec une certaine dose de modernité, mine de rien. Je n’avais pas l’impression de lire un roman de l’époque, c’était plus subtil, c’était une plume de maintenant qui s’adaptait à l’époque et qui m’a enchantée.
Non, je ne mâche pas mes mots, clairement, mais quand on parle d’un coup de cœur, il est généralement malaisé de faire autrement.

Je crois qu’hélas, il serait temps pour moi de conclure cette chronique. J’ai l’impression d’être totalement passée à côté, de ne pas avoir réussi à capter toute l’essence d’un tel livre pour vous la présenter dans mon avis. En même temps, avec tant de qualité, je ne pouvais qu’en prendre un tout petit bout pour vous le partager. Le reste, vous aurez à le découvrir par vous-même, ce qui risque bien de vous envoûter aussi, positivement.
Même encore maintenant, alors que j’écris la conclusion de cet avis, mon petit cœur est encore tout chamboulé au souvenir de cette lecture si merveilleuse. On n’a pas tous les jours l’occasion de se plonger dans un roman tel que celui-ci. Vous voulez une belle lecture ? La Mélodie du Destin, en tant que saga complète, est une perle, un arc-en-ciel au milieu de la grisaille, et bien plus encore.
J’espère ne pas avoir en trop peu dit, ni trop tout court, je vous conseille plus que sincèrement cette saga, et je surveillerai les écrits de cette auteure de près, vous pouvez me croire, parce qu’elle ira loin, très loin !
Ce sera un coup de cœur et 20/20 pour moi, bravo et merci infiniment, Amandine !

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