lundi 7 octobre 2013

Deux zèbres sur la 30e Rue (Marc Michel-Amadry)

Pour remplacer ses zèbres morts de faim, Mahmoud Barghouti, directeur du modeste zoo de Gaza, se résout à peindre des rayures à deux ânes. James, correspondant du New York Times au Moyen-Orient, s'empare de ce fait divers insolite, porteur d'un message d'espoir et de paix. Une chronique dont les échos dépassent les frontières et qui bouleverse des destins. Entre Paris et Berlin, New York et Gaza, d'un ambitieux consultant à une artiste peintre branchée, d'un intrépide journaliste de guerre à une volcanique DJ, deux couples sont réunis grâce à la magie de ces zèbres pas comme les autres. Bijou d'optimisme, sésame vers le bonheur, Deux zèbres sur la 30e Rue est une incitation à oser vivre à la hauteur de ses rêves. Un livre qui fait du bien, à mettre entre toutes les mains.
 
Encore un petit livre, tout court, mais aussi assez sympathique.
Le titre m'a tout de suite intriguée, et ce n'est qu'à la toute dernière page du roman que j'en ai compris la signification.
 
Deux zèbres sur la 30e Rue relate... une histoire un peu particulière et assez courte. C'est un petit roman qui représente presque un instantané un peu étalé, ou un micro album, de plusieurs personnages mêlés, sans le savoir, souvent. On découvre des New-Yorkais, des Berlinois, des Palestiniens, des zèbres, des ânes... de tout.
 
Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi raconter sur ce petit livre. Je ne peux m'amuser à parler des personnages, je vous raconterais toute l'intrigue, qui n'en est au final pas tellement une... Deux zèbres parle de tout et de rien, parle d'un rayon de soleil, mais en même temps d'un passage de brouillard, ça parle de guerre, ça parle de paix, de désespoir et d'espoir, de choses sérieuses, d'autres stupides... J'ai l'impression que c'est un résumé de plusieurs vies, mais sur un seul moment où presque. On effleure des histoires, on passe un bon moment, on se prend un petit peu à rêver sur le temps que dure cette lecture, on laisse les pages tourner... Et peut-être même qu'on se dit que nous ne sommes pas seuls à avoir des rêves fous, mais que peu ont le courage de les réaliser. Serons-nous parmi eux? Ca nous en donne presque envie, c'est vrai.
 
Oui, Deux zèbres est un roman qui se lit facilement et même qui se laisse lire et qui laisse toute une marge d'interprétation et d'imprégnation, même, je dirais, au lecteur. Une plume légère, qui sait aussi aborder des sujets plus sérieux, des personnages uniques qu'on frôle en s'y attachant presque (Mahmoud on s'y attache forcément!), des liens que l'on découvre, des personnages liés et qui peuvent se retrouver on ne sait comment ainsi, et tout ça... à cause de deux zèbres qui n'en étaient en fait pas.
 
Ce sera une chronique très courte, comme le livre, et un 15/20 pour moi :)

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