mardi 30 avril 2013

Journal d'un Loser (Jesse Andrews)

Au lycée, Greg est transparent. Il ne fait partie ni des sportifs, ni des gothiques, ni des intellos, ni des camés, ni des théâtreux, et encore moins des musicos... Quant aux filles, n'en parlons pas : voilà une espèce alien dont il vaut mieux éviter de s'approcher. Bref, Greg vit sa dernière année de lycée comme un soulagement cosmique. Erreur. Sa mère s'apprête à lui faire vivre un cauchemar en lui ordonnant de tenir compagnie à une de ses anciennes camarades de classe (moche), Rachel, atteinte d'une leucémie. Greg et son acolyte Earl, aussi loser que lui, vont se métamorphoser en héros pour lui redonner le sourire.
Tout d'abord, laissez-moi vous dire que le résumé ne fait pas honneur au livre.
Alors pas du tout, même!!!
J'avais commencé à le lire lorsque je me suis dit, "ah, tiens, why not, lisons le résumé". Oui, bon je sais, je ne suis pas toujours très fute-fute, mais là n'est pas la question. Ou peut-être bien que si, mais on s'en... contre-tamponne.
Donc je me suis dit "Euh... on parle bien du même bouquin?!" Parce que l'ambiance du livre fait complètement défaut. Si j'avais lu le résumé avant de commencer, ça m'aurait séchée comme... une pastèque. (ne me demandez pas pourquoi une pastèque, en plus j'suis sûre que ça sèche pas, une pastèque, ou que la coque, oh et puis je raconte n'importe quoi, comme d'hab!)

Je ne savais pas à quoi m'attendre, avec ce Journal d'un Loser. Il s'agissait d'un livre que j'avais gagné par concours sur la page Facebook de la collection Territoires (j'étais contente, hehe), et... bah j'étais intriguée, quand même!
La couverture déjà était totalement différente du style que Territoires prône en temps normal.
Enfin bref, maintenant que vous avez toutes mes réflexions qui ne vous intéressent peut-être même pas sur ce bouquin, je peux passer à l'avis en lui-même.

C'est une surprise.
Une surprise dans beaucoup de sens. Pourquoi? Parce que ce livre est bourré d'humour, ce que j'aime à un point difficilement imaginable, j'ai parfois éclaté de rire face à un situation que l'on se doit de qualifier de cocasse.
Greg a vraiment la lose, parfois, je l'admets. Non, mais vraiment!
Et il le prend avec dérision, et c'est juste extra!
On en rit, même si lui, il n'en rit pas du tout.

Et de l'autre côté, si on regarde l'histoire en elle-même, elle n'a pas de visée moralisante, ni rien, comme Greg le précise d'ailleurs au tout début du livre. On s'y attend, même si j'admets quand même que si on chercher bien (oui, je titille et je veux la tite bêbête!!!), on peut trouver des visées moralisantes ou des penchants vraiment altruistes à Greg (qu'il a plus que légèrement tendance à réfuter). Sans compter que certains points peuvent carrément devenir dérangeants.
Oui, dérangeants! On parle de tout, dans ce livre. Mais VRAIMENT de tout!
Et l'humour qui est toujours présent permet de tout traverser, parfois plus ou moins bien, mais cette spontanéité, je l'avoue, m'a plue. Parfois, c'est craignos. Parfois, c'est... c'est pas cool, quoi.
Néanmoins, permettez-moi le commentaire suivant: la lose est rarement fun. Elle a plutôt tendance à être craignos du début à la fin. Surtout si on la vit!
Enfin.

On pourrait se poser plein de questions sur ce livre. Pourquoi l'avoir écrit? (question pertinente, à mon avis) Quelle visée? Enfin, on a toujours des questions en suspens. Mais même si ce livre peut déclencher controverses et bipidi blabla, comme disent les Etats-Uniens, c'pas grave! C'est original, et malgré quelques passages cassants, on va dire, je l'ai apprécié.

Donc je vais lui mettre un... 14.5/20. Mouais, ça me parait mérité.

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