Ken Bernalder n'était qu'un bon à rien.
Tout le monde vous le dira à Callander. Pourquoi a-t-il disparu plus de
dix ans sans donner de nouvelles ? Bof ! pour aller faire l'imbécile
ailleurs... Bon débarras ! Les gens de Callander ne vont pas se ronger
les sangs pour lui. A moins que... Evidemment, il y a ces lettres
anonymes... Il paraîtrait que Benalder a été assassiné... Et par qui
donc ? Mais par Imogène Mcarthery, ce phénomène aux cheveux rouges, que
la moitié du village accable d'épithètes vengeresses... A la grande
indignation de ses partisans, outrés que l'on puisse attaquer aussi
bassement la créature céleste dont il chante les louanges... Serait-on
excessif à Callander ? Oh ! à peine...
Voilà un livre qui m'intriguait, et même je dirais un personnage qui m'intriguait.
Pourquoi? Imogène McCarthery est un personnage qui a accompagné nos parents, du moins, de mon côté, ma mère, et qui a fait l'objet d'une adaptation cinématrographique il y a quelques années, film que j'étais allée voir au cinéma et devant lequel je m'étais poilée.
Alors quand j'ai trouvé ce petit livre de poche un peu raccorni en occasion, j'ai dit "fonce, ma fille!"
Je suis contente d'avoir essayé. Je suis contente aussi de ne pas l'avoir acheté neuf.
En même temps, pas sûre que ces livres se trouvent encore en neuf de nos jours...
Bref.
Vous voyez dans ce petit résumé, l'histoire a des allures de policier. Des allures. Parce que, oui, non, on ne sait pas réellement si c'en est un ou pas, au final. Pour être honnête, pour avoir une enquête, il faut un crime. Et, sans crime, pas d'enquête. C'est logique, non? Bah là, on a suspicion de crime, et tout le village s'échauffe, s'émeut, et hop! Archie (j'aime bien son petit nom, à ce bougre), mandé par ses supérieurs, va mener l'enquête aussi finement qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Il faut dire aussi qu'à Callander, on n'est pas trop trop porté ni sur la finesse, ni sur le respect des moeurs. Oh mon Dieu, combien de fois me suis-je demandé comment cela pouvait être possible... Ils passent leur temps à se battre! Et puis, pas des pichenettes, hein, mais bien des roustes. Sans compter que les hommes prennent un malin plaisir à battre leur femme.
Toutes?!
Non, arrive ici notre Imogène nationale. Cette femme est un mystère à elle toute seule. Diablesse pour les uns, ange pour les autres (encore que je ne vois pas trop comment, même si j'avoue que si c'est une bougresse aussi, elle a un bon fond), elle crée de ces remues-ménages dans le voisinnage! Diantre, je n'ai jamais vu ça. On dirait un homme. Surprenant! Scandaleux pour l'époque, peut-être, mais pas pour l'Ecosse.
Enfin bref. Cette histoire est plutôt pour moi une histoire de village, sans réelle enquête, avec les chamailleries propres aux habitants, parfois, je l'admets, très comiques, il m'est arrivé plus d'une fois de glousser devant le ridicule de la situation, car Exbrayat a cette plume qui sait vous surprendre et vous arracher un sourire là où vous vous y attendez le moins. Ses descriptions sont simples, son ton aussi, quoiqu'un peu dépassé pour notre époque à certains moments...
C'est un bon petit livre, peut-être que si je croise d'autres aventures d'Imogène je les lirai, mais avec le chni des noms Ecossais, MacMachin et compagnie, diantre, que c'est dur de s'y retrouver... Enfin. Malgré des moeurs douteuses et des noms inconnus au bataillon la plupart du temps, ainsi qu'une prévisibilité des évènements agaçantes parfois,j'ai passé un bon moment, je l'avoue, et j'ai réussi à m'attacher aux personnages.
Ce sera donc un 13/20 pour ce livre qui a fait rire nos parents ;)
Voilà un livre qui m'intriguait, et même je dirais un personnage qui m'intriguait.
Pourquoi? Imogène McCarthery est un personnage qui a accompagné nos parents, du moins, de mon côté, ma mère, et qui a fait l'objet d'une adaptation cinématrographique il y a quelques années, film que j'étais allée voir au cinéma et devant lequel je m'étais poilée.
Alors quand j'ai trouvé ce petit livre de poche un peu raccorni en occasion, j'ai dit "fonce, ma fille!"
Je suis contente d'avoir essayé. Je suis contente aussi de ne pas l'avoir acheté neuf.
En même temps, pas sûre que ces livres se trouvent encore en neuf de nos jours...
Bref.
Vous voyez dans ce petit résumé, l'histoire a des allures de policier. Des allures. Parce que, oui, non, on ne sait pas réellement si c'en est un ou pas, au final. Pour être honnête, pour avoir une enquête, il faut un crime. Et, sans crime, pas d'enquête. C'est logique, non? Bah là, on a suspicion de crime, et tout le village s'échauffe, s'émeut, et hop! Archie (j'aime bien son petit nom, à ce bougre), mandé par ses supérieurs, va mener l'enquête aussi finement qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Il faut dire aussi qu'à Callander, on n'est pas trop trop porté ni sur la finesse, ni sur le respect des moeurs. Oh mon Dieu, combien de fois me suis-je demandé comment cela pouvait être possible... Ils passent leur temps à se battre! Et puis, pas des pichenettes, hein, mais bien des roustes. Sans compter que les hommes prennent un malin plaisir à battre leur femme.
Toutes?!
Non, arrive ici notre Imogène nationale. Cette femme est un mystère à elle toute seule. Diablesse pour les uns, ange pour les autres (encore que je ne vois pas trop comment, même si j'avoue que si c'est une bougresse aussi, elle a un bon fond), elle crée de ces remues-ménages dans le voisinnage! Diantre, je n'ai jamais vu ça. On dirait un homme. Surprenant! Scandaleux pour l'époque, peut-être, mais pas pour l'Ecosse.
Enfin bref. Cette histoire est plutôt pour moi une histoire de village, sans réelle enquête, avec les chamailleries propres aux habitants, parfois, je l'admets, très comiques, il m'est arrivé plus d'une fois de glousser devant le ridicule de la situation, car Exbrayat a cette plume qui sait vous surprendre et vous arracher un sourire là où vous vous y attendez le moins. Ses descriptions sont simples, son ton aussi, quoiqu'un peu dépassé pour notre époque à certains moments...
C'est un bon petit livre, peut-être que si je croise d'autres aventures d'Imogène je les lirai, mais avec le chni des noms Ecossais, MacMachin et compagnie, diantre, que c'est dur de s'y retrouver... Enfin. Malgré des moeurs douteuses et des noms inconnus au bataillon la plupart du temps, ainsi qu'une prévisibilité des évènements agaçantes parfois,j'ai passé un bon moment, je l'avoue, et j'ai réussi à m'attacher aux personnages.
Ce sera donc un 13/20 pour ce livre qui a fait rire nos parents ;)
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